samedi 21 décembre 2013

Le pays Basque perd son journal






Comme annoncé le 7 décembre, le Journal du Pays Basque cesse de paraître à partir du 21 décembre.

Un numéro spécial (disponible en PDF et en accès libre) a été édité pour saluer le travail hors du commun réalisé par des dizaines de journalistes et remercier lecteurs et abonnés d'avoir accompagné le Journal pendant 13 années.

http://www.lejpb.com/

mercredi 11 décembre 2013

Hommage Polo Beyris (Bayonne) : Pose d'une borne


Voici la photo  de la borne en granit  ( 500kg ) réalisée par l'artiste Régis Pochelu que nous avons fait poser le 7 décembre 2013 au matin avec le concours de la mairie en hommage à tous les Espagnols et Basques qui furent enfermés dans le camp du Polo Beyris en 1939 . A partir de novembre 1940 d'autres prisonniers suivirent dans ce quartier de la ville de Bayonne .
Ce jour là au petit matin , Alvaro de Orriols fils, qui vécut au camp avec sa famille, est décédé à Bayonne . 
Il  aurait souhaité être parmi nous . 
Il y était .

vendredi 29 novembre 2013

20 antifascistes detenus à Madrid





Hier,la police espagnole a arrêté une 20 d'antifascistes ,à Madrid.Elles font suite aux affrontements du 20 novembre à l'université de droit Complutense,contre un rassemblement de nazis.
Un rassemblement était organisé hier soir ,et la police a chargé contre les manifestants venus soutenir les détenus.Pour terminer avec des nouvelles arrestations.

mardi 26 novembre 2013

Arrestation de Carlos Rivas,chanteur de Nucleo Terco.

Communiqué de Nucleo Terco:
Ayer lunes 25 de noviembre fue detenido nuestro cantante y camarada Carlos Rivas por parte de la Policia Nacional, acusándolo falsamente de distintos delitos. Actualmente se encuentra en los calabozos de Moratalaz (Madrid) hasta mañana a las 13:00 que será puesto a disposición judicial. Os convocamos mañana miércoles 27 a las 13:00 en los juzgados de Plaza de Castilla.

Notre solidarité totale avec Carlos
Carlos askatu !

Slovaquie: émotion après la victoire électorale d’un néonazi

Source : Liberation (sic)


Le gouverneur régional slovaque Marian Kotleba à Banska Bystrica le 24 novembre 2013
Le gouverneur régional slovaque Marian Kotleba à Banska Bystrica le 24 novembre 2013 (Photo AFP)

L’élection surprise à un poste de gouverneur régional en Slovaquie d’un néonazi connu pour son discours antirom, a suscité une vive émotion au sein des organisations humanitaires et de la communauté juive.
La victoire dimanche de l’ultra-nationaliste Marian Kotleba, 36 ans, élu gouverneur de la région de Banska Bystrica, dans le centre de la Slovaquie, intervient alors que plusieurs partis d’extrême droite en Europe viennent de décider d’unir leurs forces en vue des élections européennes de mai 2014.
Le Congrès juif européen basé à Paris a appelé lundi les responsables de l’UE à créer un plan d’action contre les partis politiques néonazis «avant qu’il ne soit trop tard».
«Les néonazis remportent de nombreuses victoires politiques et utilisent le système démocratique contre les démocrates. La démocratie doit se défendre», a déclaré son président Moshe Kantor dans un communiqué.
M. Kotleba, qui parle de l’OTAN comme d’une organisation «terroriste» et veut réintroduire la devise slovaque à la place de l’euro, est un admirateur de l’ancien président slovaque Jozef Tiso qui avait accepté d’envoyer des dizaines de milliers de juifs dans les camps de la mort quand la Slovaquie fut un Etat fantoche sous la coupe de l’Allemagne nazie.
Cet ancien instituteur, ex-leader du groupe d’extrême droite «Communauté slovaque», dirige actuellement le petit parti nationaliste «Notre Slovaquie», dont les membres portent des uniformes inspirés des modèles des nazis de la Seconde guerre mondiale.
Il a été interpellé à plusieurs reprises et mis en examen pour ses propos extrémistes, principalement dirigés contre la minorité rom de Slovaquie, mais les poursuites ont été par la suite abandonnées.
Antirom
Alors que le pays traverse une phase de ralentissement économique, Marian Kotleba qualifie les Roms de «parasites» et menace d’expulser ceux qui occupent un bidonville non autorisé sur un terrain qu’il a récemment acheté à Krasnohorske Podhradie (Est).
Il a battu au second tour des élections régionales ce week-end son rival du parti social-démocrate au pouvoir Smer-SD Vladimir Manka, par 55,5% des voix contre 44,5%.
Le Premier ministre Robert Fico, chef du parti Smer, qui s’était dit persuadé que M. Manka remporterait la victoire, a blâmé les médias et les partis de centre-droit pour ce résultat.
M. Kotleba pourrait utiliser le fauteuil du gouverneur comme un «point de départ pour construire un soutien au niveau national et se lancer dans les élections générales en 2016», a commenté pour l’AFP Marian Lesko, un analyste politique de l’hebdomadaire Tendance de l’entreprise.
Le président Ivan Gasparovic s’est déclaré «surpris du résultat», estimant qu’il s’agissait d’un «avertissement pour les hommes politiques qui ne doivent pas rester insensibles et indifférents aux problèmes auxquels les gens sont confrontés depuis longtemps».
«Je ne suis pas du tout surprise de la victoire de Kotleba», a déclaré à l’AFP Marina Galisova, une résidente de Banska Bystrica.
«Je connais des gens qui ont voté pour lui, ils ne sont pas vraiment racistes, ils sont juste frustrés par l’incapacité des politiciens à résoudre leurs problèmes», a-t-elle estimé, ajoutant qu’elle méprisait Kotleba pour ses opinions extrémistes.
M. Kotleba est apparu dans un seul débat pré-électoral télévisé, où il a exigé des coupes dans les prestations sociales pour la minorité rom.
Environ la moitié des 400.000 Roms de Slovaquie sont pleinement intégrés dans la société tandis que le reste vit dans quelque 650 bidonvilles sans eau ni électricité, situés pour la plupart dans l’est de la Slovaquie.
«Tout le monde est perdant dans ces élections. Le succès de Kotleba est le résultat de la haine, de l’impuissance et de la frustration à l’égard des politiciens», estimait lundi le grand quotidien slovaque SME.
La Slovaquie, 5,4 millions d’habitants, membre de l’Union Européenne depuis 2004 et de la zone euro depuis 2009, a enregistré une croissance de 2% l’an dernier et espère +0,8% cette année, alors que le taux de chômage y atteint 14%.

mercredi 13 novembre 2013

Point de vue antifasciste à la gauche abertzale

Le 9 novembre 1938,les nazis commençaient la traque des juifs, tziganes, homosexuel-le-s, opposants politiques, etc... finir, comme tout le monde le sait, dans les camps de la mort ! 9 novembre 2013, en europe, la chasse aux ROMs et aux sans-papiers perpétuée par Valls, la stigmatisation des musulmans, l'homophobie, la lesbophobie, l'omniprésence du sexisme et du racisme dans les hautes sphères des Etats et en général la montée des idées nauséabondes de l’extrême-droite nous montrent que le fascisme n'a pas disparu! Il est bien vivant et encore plus depuis ces dernières années.
A l'occasion de la commémoration de cette date, plusieurs rassemblements étaient organisés en europe, dont 2 en Euskal Herria (Baiona,Bilbo) à l'appel de sare antifaxista. Et c'est là où je veux en venir.
Pour prendre le cas du pays Basque, comment expliquer le manque de présence, d'investissement de la part des mouvements, partis, personnes se réclamant de la gauche révolutionnaire, progressiste, soit disant incontournables dans la vie sociale de ce pays? Le manque de solidarité tout court ! Comme, pour prendre un exemple, votre insignifiante présence lors des manifs pour le mariage pour tous. Il est peut être bon de se souvenir des origines, d'où la lutte a commencé. D’ou on vient. Les combats menés par les combattant-e-s Basques qui luttaient contre Franco pendant la guerre d'espagne, 1959 création d'ETA pour la reconnaissance du pays basque et lutte contre le fascisme, Années 70-80 les victimes des groupes para-policiers ou barbouzes d’extrême droite. Ainsi que la répression de la part des forces de polices des 2 états français ou espagnols. Plus globalement le système capitaliste, les institutions et idées fascisantes, racistes, qui nous oppriment dans notre quotidien, et chient sur nos libertés! Non, l'antifascisme n'est pas l'histoire d'un groupe, de mouvement ou de personnes. Qu'elle soit ici, à Berlin, Rome, Dublin ou ailleurs, la lutte contre les discriminations est la même. L'antifascisme ce n'est pas non plus une lutte isolée, confinée, mais sous cette banière sont englobées des luttes comme l'anticapitalisme, l'antisexisme ou contre toutes formes d'oppression. Je pense qu'il était bon de le rappeler.
Notre devoir de mémoire, de résistance, de combat passera par la solidarité! Et non pas par le mépris et l’indifférence.
C'est notre devoir, celui des femmes et hommes de ce pays. C'est l'affaire de tous et toutes !
Oroimena,duintasuna eta borroka, euskal herria antifaxista.
Joel.S

Elections :FHAINE au pays basque

Le Journal du Pays Basque révèle dans son édition du mercredi 13 novembre 2013 que le Front national de Marine Le Pen est sur le point d’investir deux candidats au Pays Basque, territoire dans lequel le parti est pourtant faiblement implanté.
Dans les deux communes, les têtes de liste ont déjà été désignées et formulent leurs premières propositions.

Tous et toutes,disons non au Fhaine !!!!!!

vendredi 8 novembre 2013

Rassemblement Bayonne 9 novembre :STop au fascisme,xenophobie et les discriminations !





9 novembre 1938 ,en Allemagne,débutait les persécutions contre les juif,tziganes,homosexuels,lesbiennes etc...par les nazis.C'est la nuit de cristal !
9 novembre 2013,comment ne pas faire le lien avec les persécutions des Roms,la montée de l'homophobie,lesbophobie,la montée de l’extrême droite en Europe et des idées nauséabondes en générale !
A l’occasion de la journée mondiale contre le fascisme,la xénophobie et les discriminations ,un rassemblement aura lieu à Bayonne,18h00 devant la mairie pour dire STOP !!!

jeudi 7 novembre 2013

L'évêque de Bayonne milite contre l'avortement aux Etats-Unis

Source :Sudouest et Planning familial


VIDEO - Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, se trouvait devant un centre d'avortement, à Washington, pour protester contre cette pratique. Le Planning familial s'insurge, aux côtés de l'association Les Bascos
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, se trouvait devant un centre d'avortement, à Washington.

Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, se trouvait devant un centre d'avortement, à Washington. (Patrick Berniere )





«Il est très important que nous nous tournions vers Dieu […] pour les empêcher de commettre ce crime, qu’elles refusent au plus profond d’elles-mêmes, dans leur conscience.» Ainsi s’exprime l’évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, au sujet des femmes qui avortent. Mgr Marc Aillet a tenu ces propos le 1er novembre, à Washington, devant un centre d’avortement
Coiffé d’un béret basque, il a pris la parole aux côtés de manifestants anti-IVG, dans le cadre de «40 Days for life», une campagne dite «pro-vie». Dirigé depuis 2004 par David Bereit, ce mouvement se félicite d’avoir empêché plus de 4000 avortements depuis 2007. Une pilule qui ne passe pas du côté du Planning familial Côte basque et de l’association LGBT (2) Les Bascos.
«Un an après un colloque controversé à Biarritz, les mêmes lobbies poursuivent leur mobilisation contre les droits des femmes et la liberté de choix en matière de sexualité », précisent-ils, dans un communiqué. « Faut-il rappeler que le droit à l’avortement est criminalisé en Pologne et en Irlande, menacé de recul en Espagne par les conservateurs, qui veulent revenir à la loi de1985, mis à mal par l’objection de conscience des médecins en Italie et par la politique d’austérité des états européens, qui continuent à opérer des coupes sombres en matière de santé, aggravant particulièrement la situation des femmes
Dans la nuit de samedi à dimanche, l’homme de foi est rentré des États-Unis, où il a passé ces quelques jours pour rencontrer des croyants américains, mais aussi pour militer. Désormais à Lourdes, pour l’assemblée plénière des évêques de France, il ne devrait pas répondre aux critiques par voie de presse.
«Si l’évêché brûle, il sera joignable, explique son service de communication. Mais a priori, il ne va pas entrer dans une polémique à ce sujet. Ce voyage était semi-privé. Mgr Aillet a, comme tous, sa liberté d’expression, qu’il faut respecter. Sachez aussi qu’il a rencontré des évêques américains, échangé avec eux sur l’évocation des catéchèses en France et aux États-Unis. Bref, réduire son voyage à cette question de l’avortement n’est pas approprié
Le Planning familial et les Bascos, eux, pensent surtout que c’est la condition de la femme qui est réduite.
(1) Une vidéo en témoigne.
(2) Lesbiennes, gays, bi et trans de France.


mercredi 6 novembre 2013

Russie : un immigré tué en marge d'une manifestation de nationalistes

Source:Le monde

 Ce meurtre, commis dans une banlieue de la ville, s'inscrit dans une série d'agressions commises lundi lors de la "marche russe" dans l'ex-capitale impériale, selon le site d'information locale Fontanka.ru. "Le corps d'un ressortissant d'un pays d'Asie centrale a été retrouvé vers 17 heures, portant des traces de blessure à l'arme blanche", a indiqué la police dans un communiqué, ajoutant rechercher des "suspects". La police n'a pas fait état explicitement à ce stade de motivations racistes.
Fontanka.ru a cependant décrit une agression commise, selon ses sources, en pleine rue par un groupe de jeunes nationalistes. La victime serait originaire d'Ouzbékistan, une des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale qui fournissent l'essentiel de la main-d'œuvre immigrée en Russie.
UNE SOIXANTAINE D'INTERPELLATIONS
"Vers 16 heures, le travailleur immigré de 51 ans est sorti de la cour de son usine. Au niveau du numéro 31 de la rue Karavaevskaïa, un groupe de dix adolescents l'a agressé. L'homme est mort des suites de ses blessures, les médecins légistes ont relevé quatorze blessures à l'arme blanche sur son corps", a indiqué Fontanka.ru. Les enregistrements de caméras de vidéosurveillance montrent des agresseurs portant "l'uniforme" caractéristique des ultranationalistes, dont des chaussures militaires, selon le site.
La police de Saint-Pétersbourg a fait état de la découverte lundi matin d'un autre immigré, originaire du Kirghizistan, mort de blessures à l'arme blanche, sans que la piste d'une agression raciste soit à ce stade évoquée. La "marche russe" avait eu lieu à Saint-Pétersbourg comme dans d'autres villes du pays à l'occasion de la journée de l'Unité du peuple, fête nationale russe. A l'issue de ce défilé qui a rassemblé environ 3 000 personnes à Saint-Pétersbourg (10 000 à Moscou), des groupes de jeunes gens ont agressé des passants en plusieurs endroits de la ville, selon Fontanka.ru. Une soixantaine de personnes ont été interpellées.
Le site renvoie à une vidéo présentée comme celle d'une agression commise dans le métro contre des passagers d'apparence "non russe". La "marche russe" s'est déroulée cette année dans un contexte de montée de la xénophobie, trois semaines après de violentes émeutes perpétrées contre des immigrés dans une banlieue de Moscou.
Ce meurtre, commis dans une banlieue de la ville, s'inscrit dans une série d'agressions commises lundi lors de la "marche russe" dans l'ex-capitale impériale, selon le site d'information locale Fontanka.ru. "Le corps d'un ressortissant d'un pays d'Asie centrale a été retrouvé vers 17 heures, portant des traces de blessure à l'arme blanche", a indiqué la police dans un communiqué, ajoutant rechercher des "suspects". La police n'a pas fait état explicitement à ce stade de motivations racistes.
Fontanka.ru a cependant décrit une agression commise, selon ses sources, en pleine rue par un groupe de jeunes nationalistes. La victime serait originaire d'Ouzbékistan, une des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale qui fournissent l'essentiel de la main-d'œuvre immigrée en Russie.
UNE SOIXANTAINE D'INTERPELLATIONS
"Vers 16 heures, le travailleur immigré de 51 ans est sorti de la cour de son usine. Au niveau du numéro 31 de la rue Karavaevskaïa, un groupe de dix adolescents l'a agressé. L'homme est mort des suites de ses blessures, les médecins légistes ont relevé quatorze blessures à l'arme blanche sur son corps", a indiqué Fontanka.ru. Les enregistrements de caméras de vidéosurveillance montrent des agresseurs portant "l'uniforme" caractéristique des ultranationalistes, dont des chaussures militaires, selon le site.
La police de Saint-Pétersbourg a fait état de la découverte lundi matin d'un autre immigré, originaire du Kirghizistan, mort de blessures à l'arme blanche, sans que la piste d'une agression raciste soit à ce stade évoquée. La "marche russe" avait eu lieu à Saint-Pétersbourg comme dans d'autres villes du pays à l'occasion de la journée de l'Unité du peuple, fête nationale russe. A l'issue de ce défilé qui a rassemblé environ 3 000 personnes à Saint-Pétersbourg (10 000 à Moscou), des groupes de jeunes gens ont agressé des passants en plusieurs endroits de la ville, selon Fontanka.ru. Une soixantaine de personnes ont été interpellées.
Le site renvoie à une vidéo présentée comme celle d'une agression commise dans le métro contre des passagers d'apparence "non russe". La "marche russe" s'est déroulée cette année dans un contexte de montée de la xénophobie, trois semaines après de violentes émeutes perpétrées contre des immigrés dans une banlieue de Moscou.

samedi 26 octobre 2013

Dans les facs, une revue promet la mort aux « gauchistes »

C'est un seize-pages qui est diffusé, ici ou là, sur certains campus, sous le label "Action Française Universitaire" (AFU). Il se présente comme un "hebdo intelligent et violent", référence claire à la phrase de Maurras : "Nous devons être intellectuels et violents". Le portrait du chantre du nationalisme intégral figure d'ailleurs, lui aussi en "une", à côté, notamment, du nom de Theodore Kaczynski. Ce célèbre terroriste américain, surnommé Unabomber, se réclamait de la lutte contre le progrès technologique.
"Une" de l'Action française universitaire. DR
Mais c'est surtout le titre principal choisi  pour son premier numéro qui retient l'attention: "Tuons tous les gauchismes". Pour la petite histoire, le titre initial était: "Tuons tous les gauchistes", rapidement amendé quand l'auteur a réalisé qu'il tombait sous le coup de la loi. Ce rédacteur perspicace n'est autre que Rodolphe Crevelle, qui déborde d'initiatives ces derniers temps. Ce vieux routier de l'extrême droite radicale au passé sulfureux s'est signalé en 2012 en lançant le Lys Noir, revue d'extrême droite "anarcho-royaliste" et en participant à la liste anti-radars pour les législatives dans l'Hérault. Plus récemment, c'est une autre publication ultra-confidentielle de son cru, la revue l'Arsenal, qui évoquait un projet de putsch militaire durant le mouvement contre le mariage homosexuel (Le Monde du 7 juin).
Par ailleurs, Rodolphe Crevelle s'était lié à Troisième Voie, l'organisation de Serge Ayoub, avant sa dissolution à la suite de la mort de Clément Méric en juin.
Dans son long éditorial, Crevelle prédit que "cela va mal se terminer pour l'oligarchie gauchiste des facs et d'ailleurs". Avant de demander à ses ouailles d'envoyer aux gauchistes "des photos de Benito [Mussolini] et [sa maîtresse] Clara Petacci pendus à un croc de boucher... Car c'est comme cela qu'ils vont tous finir avec leurs femmes également délicieuses..."
Suit une longue liste de menaces. "C'est 'à la vie à la mort' si on les chope (...). Nous trouverons beaucoup d'alliés chez les immigrés pour leur faire la peau (...). Le gauchiste sait que nous avons la majorité des gens et des flics et des militaires avec nous", s'avance encore Crevelle.
Une obsession qui n'est pas nouvelle, puisque, en septembre déjà, le Lys noir titrait : "Faut-il envisager de tuer les gauchistes?"
 Deux militantes de l'UNEF agressées
Comme d'habitude avec Crevelle, il y a une manip'. L'AFU dont il se réclame n'a rien à voir avec l'Action française étudiante, émanation de l'Action française (AF). Crevelle veut profiter de la proximité d'appellation pour recruter plus facilement, ce qui n'a pas manqué de plaire à la rue Croix-des-petits-Champs, siège historique de l'AF. Ce d'autant plus que l'UNEF vient de déposer plainte contre l'AFU pour "incitation à la haine et à la violence".
En moins d'une semaine, deux étudiantes parisiennes de l'UNEF (proche du PS) ont été agressées et menacées de façon quasi similaire – "On ne veut pas de vous sur les facs. On connaît ton adresse. Si tu continues, on te viole.  On te défoncera, t'es qu'une gauchiste", selon un responsable national du syndicat étudiant. L'une d'elles a reçu des coups de cutter au pied de son domicile. L'UNEF juge que la revue AFU de Crevelle a théorisé ces agressions. Les deux militantes agressées ont déposé plainte, précise-t-on à l'UNEF.
De son côté, l'Action française - la vraie- a réagi par un communiqué laconique de son secrétaire général Olivier Perceval:  " Quelques individus, certainement manipulés, ont cru pouvoir utiliser le titre d’ AFU (Action Française Universitaire) pour déverser un tas d’immondices sur quelques facs, appelant à la violence sur le ton qu’employaient jadis les nervis de l’extrême gauche pour terroriser le bourgeois. L’Action française dénonce cette tentative de récupération de notre appareil étudiant qui est totalement étranger à ces divagations.  Il ne peut s’agir de notre point de vue que d’une grossière manœuvre destinée probablement à faire tomber notre organisation en obtenant son interdiction. Bien sûr, comme tout crime ne peut rester impuni, l’Action française répondra à cette agression par tous les moyens dont elle dispose, même légaux.

jeudi 24 octobre 2013

30 ANS DE PRISON, 30 ANS DE RÉSISTANCE!

Ce samedi 26 octobre 2013, une manifestation pour la libération de Georges Abdallah est organisée à Lannemezan. Rendez-vous à 14h devant la Gare de Lannemezan suivi d'une marche et d'un rassemblement avec les prises de paroles des organisations et collectifs solidaires devant la Centrale de Lannemezan.
Nous n'oublions pas les prisonniers politiques basques incarcérés dans la même prison avec Georges et tou-te-s les prisonnier-ère-s sociaux criminalisé-e-s par la "justice" et le système capitaliste. La solidarité de classe est notre arme!
Collectif de solidarité avec Georges Abdallah au Pays Basque
(Extrait) DÉCLARATION DE GEORGES ABDALLAH
AU PROCÈS DU 26 FÉVRIER 1987 (PARIS)
L'anéantissement des régions périphériques aux centres impérialistes
"Ne pas commenter la nature de votre Cour ne veut nullement dire cautionner son illégitimité, sans occulter non plus sa parfaite légalité qui illustre à juste titre le gouffre qui sépare votre monde légal de notre monde réel; représentation authentique de la paix instaurée par votre système, maintenue par l'anéantissement de millions d'hommes dans nos régions des périphéries.
Une "Paix" et une "légalité" imposée par le système criminel capitaliste
En dépit des souffrances de tous les peuples de la terre, vos patron-ne-s imposent la paix et la légalité de leur système criminel dont la guerre fait partie intégrante ; mais vous vous trompez si vous espérez que la guerre ne dépassera jamais plus les régions des périphéries.
40 ans après la Libération de Paris
40 ans après la libération de Paris, on voit persister dans votre pays (l'État français) une référence quasi obligée de tous vos patron-ne-s aux années d'Occupation, référence mystifiante, larmoyante et vantarde ; elle occulte d'une part la lâcheté de tous ceux qui se foutaient des porteurs de l'étoile jaune, et qui n'ont découvert leur virilité qu'en soutenant les escrocs qui exploitent les terribles souvenirs d'Auschwitz et d'autres crimes de votre système ; et d'autre part, elle occulte aussi les raisons des actions illégales de ces "terroristes lépreux" de l'Affiche Rouge (1) et de leurs Camarades qui sauvaient l'honneur de votre pays en se battant héroïquement contre l'ordre des criminels et de leurs fantoches. Il-elle-s se sont battu-e-s ici en France et ailleurs. Il-elle-s attaquaient là où il-elle-s pouvaient, foulant aux pieds toute légalité qui entravait leur légitime combat.
4 ans d'Occupation de l'hexagone au Liban...
4 ans d'Occupation de votre hexagone ont mis en lumière la criminelle légalité de votre système impérialiste et ont comblé d'honneur tous ceux qui s'étaient attachés à la légitimité de le combattre.
(...) cela ne nous empêche pas d'espérer voir ressurgir de "nouveaux lépreux", beaucoup plus nombreux, dont le mouvement soit dépourvu des "Massu" (2) et qui s'engagent dans le même combat des "pestiférés" du Moyen et Proche-Orient, de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique centrale pour mettre un terme à la légalité de votre paix garantie par la stratégie d'anéantissement de vos patron-e-s dans nos régions périphériques. Heureusement, l'actualité ne dément pas nos espoirs."
Notes.
(1) L'Affiche Rouge: cette affiche de propagande nazie a été placardée en France afin de stigmatiser l'origine étrangère et juive -dans le contexte de la condamnation à mort- de 23 membres des Francs-Tireurs et Partisans-Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI): le réseau dit "Manouchian" de la région parisienne, suivie de leur exécution, le 21 février 1944.
Le réseau Manouchian était constitué de 23 résistant-e-s communistes, dont 20 étrangers, des Espagnols rescapés de Franco, enfermés dans les camps français des Pyrénées, des Italiens résistant au fascisme, Arméniens, Juifs surtout échappés à la rafle du Vel'd'Hiv de juillet 1942 et dirigé par un Arménien, Missak Manouchian. Il faisait partie des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée.
La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Nazis allemands ont fait figurer sur l'affiche rouge :
-Celestino Alfonso (AR), Espagnol, 27 ans
-Olga Bancic, Roumaine, 32 ans (seule femme du groupe, décapitée en Allemagne le 10 mai 1944)
-Joseph Boczov [József Boczor; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans - Ingénieur chimiste
-Georges Cloarec, Français, 20 ans
-Rino Della Negra, Italien, 19 ans
-Thomas Elek [Elek Tamás] (AR), Hongrois, 18 ans - Étudiant
-Maurice Fingercwajg (AR), Polonais, 19 ans
-Spartaco Fontano (AR), Italien, 22 ans
-Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans
-Emeric Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans - Ouvrier métallurgiste
-Léon Goldberg, Polonais, 19 ans
-Szlama Grzywacz (AR), Polonais, 34 ans
-Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans
-Césare Luccarini, Italien, 22 ans
-Missak Manouchian (AR), Arménien, 37 ans
-Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans
-Marcel Rayman (AR), Polonais, 21 ans
-Roger Rouxel, Français, 18 ans
-Antoine Salvadori, Italien, 24 ans
-Willy Schapiro, Polonais, 29 ans
-Amédéo Usséglio, Italien, 32 ans
-Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans
-Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans
(2) Général Massu: militaire français, ancien "résistant" face à l'Occupation nazie en France et fasciste membre actif de la Guerre Sale (Écoles française des Escadrons de la mort: Terreur d'État militaro-politique, administrative et constitutionnelle) mise en oeuvre contre les populations civiles depuis la Guerre d'Indochine puis institutionnalisée lors de la Bataille d'Alger et exportée partout dans le monde par l'État français, jusqu'à ce jour. En Algérie, le Général Massu a directement sous ses ordres: Roger Trinquier (théoricien de la Doctrine fasciste de "La guerre moderne",1961) et Paul Aussaresses (3) et il supervise la mise en place et l'exécution du Programme de Guerre Sale (tortures, dispartions et assassinats massifs visant la population civile).
(3) Paul Aussaresses: militaire fasciste français. Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe au Jedburgh en vue de coordonner les opérations de "résistance" dans les territoires occupés par l'armée allemande. Il participe à la création du 11e Choc, le bras armé du SDECE (l'ancêtre de la DGSE), avant de prendre part à la guerre d'Indochine puis à la guerre d'Algérie. Après la guerre, il enseigne les techniques de contre-insurrection à Fort Bragg, aux États-Unis, avant d'être promu colonel et d'être nommé à la section française de l'état-major international de l'OTAN. Il est ensuite nommé attaché militaire au Brésil en 1973 durant la Dictature militaire au Brésil, où il enseigne au CIGS de Manaus. Aussaresses a travaillé par la suite comme vendeur d'armes pour l'entreprise Thomson.

jeudi 17 octobre 2013

La poussée du Front National expliquée par des chats

Source: Brain magazine

Lorsque Jean-Marie Le Pen était le chef du Front National, il faisait peur aux gens parce qu'il était méchant.


Alors sa fille a décidé de changer un peu d'apparence pour faire moins peur.


Elle a fait beaucoup d'efforts à la télévision et à la radio pour faire la mignonnne gentille.


Du coup les journalistes la trouvent mignonne et l'invitent tout le temps pour des interviews.


Ils trouvent qu'elle aborde les vrais problèmes de la France.


C'est normal : elle n'a pas besoin d'idées nouvelles, elle a déjà celles du 19ème siècle ou des années 30-40 qui sont très bien.


Par exemple le Front National propose de remettre des personnes armées aux frontières pour empêcher les ennemis de passer.


Ou alors d'arrêter de nourrir et soigner les étrangers et les pauvres pour faire des économies.


Ou bien de vivre à l'écart des autres races qui nous veulent du mal.


Marine Le Pen trouve que c'est aux autres cultures de s'adapter à nous si elles peuvent.

mardi 15 octobre 2013

Sexisme:Un conseiller général divers droite veut renvoyer les femmes en cuisine

Source: LeLab

La parité ne s'impose pas partout avec la même facilité. Dans l'Aisne, un élu du Conseil général a son avis sur la question et ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée de la parité dans ces assemblées représentatives du département.

Bernard Ronsin, élu divers droite du canton de Crécy-sur-Serre, comme l'explique au Lab le Conseil général, et maire de la commune, juge que les femmes seraient mieux en cuisine qu'aux côtés des conseillers généraux.

Comme le rapporte l'Aisne Nouvelle, dans un article remarqué par Marie Gallet, secrétaire fédérale à la rénovation au PS de l'Aisne, Bernard Ronsin estime que les femmes n'ont pas vraiment envie de faire de la politique et que la réforme va les forcer à s'engager :
C'est une connerie (...) on va forcer les femmes à faire de la politique alors qu'elles n'en ont pas forcement envie.

Et pour lui, certaines lui "pourrissent" la vie, comme dans son métier de forgeron, raconte-t-il :
Dans ma profession, j'ai affaire à de plus en plus de femmes. Il y en a de très compétentes, mais elles nous pourrissent la vie. Elles seraient mieux avec des casseroles à faire de la confiture. 
L'élu est interrogé sur la nouvelle loi qui va imposer la parité dans les conseils généraux.

Adopté avant l'été, la réforme instaure l'élection dans chaque canton d'un binôme homme-femme. Automatiquement, la parité sera alors respectée dans ces assemblées qui font office de mauvais élève de la parité avec seulement 13,8% de femmes.

Lasa ta Zabala : 30 URTE

Gaur gauean 30 urte beteko dira GALek Joxi Zabala eta Joxean Lasa Baionan bahitu eta, Donostiako La Cumbre jauregian torturatu ondoren, Busoten (Alacant) eraileta kare bizitan estalita lurperatu zituztenetik. Askapenerako Talde Antiterroristak (GAL gazteleraz) egin zuen lehen atentatua izan zen. Gaur egun Patxa bezala ezagutua den plazan den margoak bi militanteak bahitu zituzten tokia gogorarazten du. Bi gazteak Baiona Ttipiko karriketan zehar eguna pasa ondoren gauean lagunekin elkartu eta Arrangoitzeko bestetara joateko asmoa zutelarik bahitu zituzten. Urteetan zehar bi errefuxiatuen hilketen ikerketak ez zuen aitzinamendu handirik ezagutu. Gorpuak 1985ean agertu ziren baina ez ziren hamar urte berantagora arte identifikatu. 1995. urtean auzia Auzitegi Nazionalean aztertu zen eta orduan agerian gelditzen hasi zen Guardia Zibilak izan zuen parte hartzea. Julen Elgorriaga, Angel Vaquero, Enrique Dorado, Felipe Bayo eta Enrique Rodriguez Galindo izan ziren zigortuak. Galindo generalak 71 urterako gartzela zigorra hartu bazuen ere duela 10 egun aske utzi zuten. Erakunde parapolizialaren buru izan zen generala aske uztea "Domina bat eman baliote bezala da" salatu du Axun Lasa, Joxeanen arrebak. Bi gazte tolosarren omenez ekitaldi ezberdinak egiten ari dira 30. urteurren honetan. Joan den ostiralean "Kareak erre ez duena" agerraldi poetikoa izan zen eta bihar Tolosako Olarrain auzoko monolitoaren aitzinean omenaldia eginen da. Entzun Info7 irratian Pili Zabala, Joxiren arrebari eta Axun Lasa, Joxeanen arrebari, egin dizkioten elgarrizketak.

Bi gazteak desagertu ziren egunetan inork ez zekien noren eskutik heldu zen bahiketa, oraindik GAL ez baitzen ezaguna, baina bertze talde parapolizialak ezagunak ziren janeko, Triple A, Los guerrilleros de Cristo Rey edo Batallon Vasco Español bezalakoak.

Egun batzuk berantago Joxe Mari Larretxea atxilotu nahi zuten Guardia Zibileko kide batzuen atxiloketak bi militanteen familia eta hurbilekoak haien desagerpenaren errudunak non bilatu behar zituzten segurtatzen joaten da.

Abenduan Segundo Marey hendaiarraren bahiketa ordura arte ezezaguna zen GAL taldeak bere gain hartu zuen.

1984ko urtarrilean Ser irrati kateko Alacanteko egoitzan dei anonimo batek Lasa eta Zabalaren hilketa egun horretan egin izana bere gain hartzen du. Baina informazio honek ez zuen oihartzun handirik izan. 1985ean Alacanteko Bussot herrian bi gorpu atzeman zituzten, baina inork ez zuen loturarik egin. Bi gorpuak karean lurperatuak izan baitziren ez ziren ezagutzen ahal. Hala ere gorpuak buruan jasotako tiro batez hilak izan zirela erakusten zuen, eta gogorki torturatuak izan zirela hil aitzin.

Hamar urte berantago erretretan zen polizia batek lotura egin zuen gorpuak eta Lasa eta Zabalaren arteko desagerpenaren artean. Handik guttira inkestak erakutsiko du bi gazteak Donostia erdialdean Barne ministroak duen eraikin batean bahituak izan zirela eta 15 bat Guadia Zibil izan direla bahiketari eta torturei lotuak. Bertako buru Galindo zen.

Axun Lasaren arabera "Justiziak bere lana egin du, inkesta egina izan da, prozesua eta zigorrak. Gero usteldu da dena". Zigortuak izan ziren Guardia Zibilak kalean utzi baitituzte.

Ehorzketa eta omenaldia

Gorpuak identifikatu eta egun gutxitara bi gazte tolosarren gorpuak Hondarribiko aireportura ailegatu ziren. Bertara hilkutxak laguntzeko hurbil zen jendea andanaren kontrako erasoa egin zuen Ertzaintzak. Poliziak hilkutxak konfiskatu zituen eta hilerrian poliziak familia eta lagunak gorpuetatik hurbiltzea debekatuko die.

Gaur familiak omenaldi ofizialean ezin izanen dutenez parte hartu bihar Tolosako monolitoan eginen den ekitaldian hartuko dute parte. "Loreak utziko ditugu, gure baitara bilduko gara eta jendea gurekin elkartuko da, baina Omenaldi bat egitea debekatu egin digute" azaldu du Axun Lasak.

Bahiketaren 25. urteurrenean bi gazte tolosarren alde eginiko omenaldia debekatu zuen Garzon epaileak eta Ertzaintzak bortizki bete zuen bere agindua. Sei pertsona atxilotuak izan ziren eta hainbat zaurituak.

Axun Zabalak "egiteko aniz" balela aldarrikatu du, eta ez bakarrik egia ezagutu dadin, "bizikidetzaren" eremuan ere.

"Kareak erre ez duena" eta ekitaldia
Musika, ikus-entzunezkoak, dantza... ekitaldi poetikoa baino gehiago izan zen ostiralean Tolosako Leidor antzokiak hartu zuen "Kareak erre ez duena" ekitaldia. Lasa eta Zabala erail zituztenetik 30 urte betetzen diren honetan, sentipenak larruazalera ekarri zituzten.

Urteurrenaren karietara eginiko ekitaldian Joxi Zabalaren eta Joxean Lasaren senitarteko anitz izan ziren, baita Gipuzkoa osotik etorritako jendea ere, emanaldi poetikoa baino gehiago izan baitzen Tolosakoa. Oiartzundik bertaratutako bikote batek esan zuen bezala, "Joxi eta Joxean eta beren familiak omentzera gatoz; bada garaia". Galindo ere izan zen batzuen ahotan.

Emanaldia zuzenean ikusteko lehen eta azken aukera izan zuten Tolosakoa, ez baita errepikatuko. Poesia, bideoa, musika, kantua eta dantza uztartu zituen ikuskizuna zulo baten bila egindako bidaiarekin hasi zen: "Eta, ibilian, bideak agerian jarriko ditu bakoitzak bere barruan daramatzanak. Bila hasiz gero, gainera, zulo bat inoiz ez dator bakarrik... Eta zulo gehiagorekin topo egingo dugu", esan zuten.

Horretaz gain, bihar, urriaren 16an, 19.30ean Tolosako Olarrain auzoko monolitoaren aitzinean 30. urteurren ekitaldia egingo da.

samedi 28 septembre 2013

Grèce : le dirigeant du parti néonazi Aube dorée arrêté

Source: Liberation

Les autorités grecques ont frappé samedi un grand coup contre le parti néonazi Aube dorée en arrêtant son chef historique et plusieurs députés, dix jours après le meurtre d’un musicien antifasciste par un membre de ce parti. nUn vaste coup de filet qui survient alors que la Grèce en crise poursuit ses négociations avec ses créditeurs et s’apprête à prendre la présidence tournante de l’Union Européenne.

 

La police antiterroriste grecque a arrêté en début de matinée le dirigeant et député d’Aube dorée Nikos Michaloliakos, fondateur du parti en 1980, ainsi que trois autres députés de la formation néonazie (sur un total de 18), dont son porte-parole Ilias Kassidiaris. Les arrestations, de source judiciaire, sont basées sur l’appartenance de ces députés à une «organisation criminelle» mais aussi sur des poursuites pour violences physiques et meurtre. Douze membres du parti ont également été interpellés au cours de ce coup de filet mené dans plusieurs régions du pays et qui devrait conduire à d’autres arrestations dans les prochaines heures puisque qu’une trentaine de mandats d’arrêt ont été émis par la Cour suprême contre des militants ou députés Aube dorée, selon des sources judiciaires et policières.
Un appel à protester contre une «décision illégale» s’affichait samedi sur la page d’accueil du site internet du parti néonazi, également relayé sur Twitter. Quelques centaines de sympathisants du parti étaient rassemblés en fin de matinée devant les locaux de la police grecque, où se trouvaient des suspects. «La démocratie a les moyens de se défendre», a prévenu le porte-parole du gouvernement, Simos Kédikoglou, à la télévision Skaï, quelques minutes après les arrestations.Le meurtre de Pavlos Fyssas, 34 ans, un rappeur antifasciste poignardé le 18 septembre à la sortie d’un café d’une banlieue d’Athènes par un membre d’Aube Dorée, qui a reconnu les faits, a brutalement sorti les autorités grecques de leur atonie face aux agissements d’un parti soupçonné de nombreuses violences contre les étrangers et les militants de gauche.

300 agressions

La première réplique du gouvernement est survenue lundi avec la démission et la suspension de plusieurs cadres de la police grecque dans le cadre d’une enquête, toujours en cours, sur les liens entre les forces de police et les membres du parti néonazi. Depuis la mort du chanteur, la presse nationale sonne également la charge contre Aube dorée, multipliant les révélations sur le fonctionnement paramilitaire du parti, ses liens présumés avec le monde des affaires, les forces armées et les témoignages anonymes d’anciens militants décrivant avec précision le fonctionnement de l’organisation.
Parallèlement, la Cour suprême grecque mène depuis une semaine des investigations tous azimuts dans le but de réunir des éléments à charge visant à étayer la caractérisation d’Aube dorée comme «organisation criminelle». Plusieurs dizaines de témoins -journalistes, anciens membres d’Aube dorée, élus, responsables syndicaux ou associatifs- ont été entendus par la justice.Sur demande du gouvernement, les magistrats ont relancé des enquêtes enlisées sur une trentaine d’infractions imputées à des membres d’Aube dorée ces derniers mois.
Depuis octobre 2011, quelque 300 cas d’agressions et violences contre des étrangers vivant en Grèce ont été répertoriés et documentés par le réseau associatif antiraciste et de défense des droits de l’Homme Dyktio. «Nous nous réjouissons que le mouvement antifasciste et antiraciste ait contraint le Premier ministre Antonis Samaras et le ministre de l’Ordre public Nikos Dendias, à des arrestations», a réagi l’association Keerfa, pilier de la lutte antiraciste, accusant les deux responsables politiques «d’avoir longtemps protégé l’action des néonazis».Des milliers de Grecs avaient manifesté mercredi contre le fascisme dans tout le pays.
Ce coup de filet intervient alors que la Grèce poursuit ses négociations avec ses créditeurs étrangers, européens et du FMI, espérant un déblocage d’une nouvelle tranche d’aide d’un milliard d’euros pour l’aider à sortir d’une très grave crise économique et financière. nAthènes s’apprête également à prendre la présidence tournante de l’Union européenne, le 1er janvier. «Par ces arrestations, on a voulu stopper la dégradation de l’image de la Grèce à l’étranger, a déclaré à l’AFP l’analyste politique Ilias Nikolakopoulos. C’est un message à usage aussi bien intérieur qu’extérieur».
Surfant sur le chômage et la misère qui se sont aggravés en Grèce en raison de la crise, Aube dorée est entré pour la première fois au Parlement lors des élections de juin 2012, raflant 18 des 300 sièges de la chambre.
AFP
A lire sur Libe.fr

Antifaxista gaua Urriak 12 octobre Uztaritze


mardi 17 septembre 2013

9 militants antifascistes interpellés à Paris

PARIS, SAMEDI 14 SEPTEMBRE 2013.

Malgré l'interdiction d'une manifestation de soutien à Esteban, le jeune homme soupçonné d'avoir provoqué la mort du militant antifasciste Clément Méric en juin dernier à Paris, des incidents ont émaillé la journée de samedi. Neuf militants antifascistes ont été interpellés et placés en garde à vue dans l'après-midi après avoir lancé des chaises dans un café du XVe arrondissement.

Cette semaine, des groupes d’extrême droite avaient appelé à manifester via une campagne d’affichage et sur les réseaux sociaux. Esteban, soupconné d’être l’auteur du coup de poing mortel sur Clément, avait fait savoir qu’il ne voulait pas de ce soutien. Mais le préfet de police, pressentant «de sérieux risques d’affrontement» entre ces groupes d’extrême droite et les antifascistes, indignés par cet appel, avait interdit plusieurs manifestations mercredi.

Des groupes anti-fascistes avaient bien l'intention de défendre la mémoire de Clément Méric alors que leurs adversaires entendaient soutenir le principal suspect dans cette affaire, un jeune skinhead de 20 ans, Esteban Morillo.

Deux autres manifestations, sans lien direct avec les premières, avaient également été interdites car susceptibles «de provoquer des affrontements» entre des militants antifascistes et d'extrême droite : l'une de l'association anti-avortement «Sos tout-petits», l'autre à l'appel du mouvement anti-islam Riposte laïque.

Toute la journée, la rue Caumartin (IXe arrondissement), ainsi que les abords de Denfert Rochereau et de la station de métro Duroc, les trois lieux de rassemblement prévus, sont restés sous haute surveillance policière, un «dispositif disuasif». Les forces de l’ordre ont dispersé sans heurts les quelques manifestants d’extrême droite arrivés malgré l’interdiction en début d’après-midi. Un seul a été interpellé à la station Duroc à 14 heures. «L’individu refusait de partir et portait un sac à dos remplis de fumigènes», indique une source policière.

Dans le café du XVe arrondissement, «il n’y a pas eu de bagarre à proprement parler, résume la même source. Les jeunes antifascistes ont lancé les chaises et se sont enfuis aussitôt. Grâce au dispositif policier et à la vidéo surveillance, on les a retrouvés». Ce samedi soir, les quatre endroits restaient sous surveillance policière.

Clément Méric, jeune étudiant de Sciences po, avait trouvé la mort le 7 juin rue Caumartin (IXe). Le principal suspect, un skinhead de 20 ans, Esteban Morillo, a été écroué et mis en examen dans cette affaire après avoir reconnu avoir frappé la victime. Début août, un autre skinhead de 20 ans, Samuel Dufour, aussi écroué, a été mis en examen pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner» dans cette affaire.Les enquêteurs s'emploient à déterminer les circonstances exactes de la bagarre. L'autopsie avait démontré que l'étudiant était mort des suites de plusieurs coups qui lui avaient été portés, et non du choc contre le plot métallique sur lequel il était tombé.

mercredi 7 août 2013

Nouvelle provocation fasciste à Paris

Les nazillons appellent à une manifestation le 14 septembre, à Paris,pour demander la libération du meurtrier de Clément Meric.
Ne les laissons pas faire !Ni oubli,ni pardon !

mercredi 31 juillet 2013

Rassemblement Abuztuak 1 aout

Bihar, osteguna 18:00-etan elkarretaratzea Baionako herriko etxe aitzinean, Baionako bestetan izan diren bortxaketa eta sexu erasoak salatzeko. Altxa neskatxa - Bortizkeria sexisten aurkako kolektibo feminista - Emazteek diote – Le PAF - Planning familial deitzen dute elkarretaratzera. Mezua pasa eta animatu!

Demain, jeudi rassemblement à 18:00 devant la mairie de Baiona pour dénoncer les agressions sexistes dont le viol commises lors des fêtes de Baiona. Altxa neskatxa - Bortizkeria sexisten aurkako kolektibo feminista - Emazteek diote – Le PAF - Planning familial appellent au rassemblement. Fais passer le message et à jeudi devant la mairie!

lundi 29 juillet 2013

BOOT BOYS Legutio Diska berria/Nouveau disque

Sortie du nouveau disque de nos camarades BootBoys du RASH Araba


 
Boot Boys - "2231" - Videoclip Oficial.
Tema del nuevo disco "Juramos Vencer" - Sabandijas (2013).



Graff antifa,Baionako festetan (Fetes de Bayonne) .


Le samedi 27 juillet,le groupe antifa du pays Basque nord a réalisé
 un graff,pour rappeler que même lors des fêtes de Bayonne,on n'oubli pas,on ne pardonne pas !
Clément a jamais dans nos cœur !
PS: Des tags nazis ont été réalisé la nuit suivante sur la tête de Clément par des dégénérés fachos!

jeudi 25 juillet 2013

Les prisons sont pleines à craquer


Un nouveau record en France vient d'être battu le 1er juillet, avec 68 569 personnes incarcérées. Les réformes se font attendre alors que des taux d’occupation de 200 % sont constatés dans certains établissements, laissant craindre incidents ou émeutes

La dissolution de l’Œuvre française, terminus d’une aventure fasciste

Source: Rue 89

Histoire 24/07/2013 à 16h11

La dissolution de l’Œuvre française, terminus d’une aventure fasciste

 

Les présidents de l’Œuvre française, Yvan Benedetti, et des Jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac, lors d’une conférence de presse le 21 juin 2012 à Lyon (Philippe Juste/Maxppp)
A l’issue du conseil des ministres, Manuel Valls a annoncé ce mercredi la dissolution de deux groupes fascistes : l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes.
Le premier, fondé en 1968, a eu son heure de gloire dans les années 70, une époque où ses militants couvraient les murs de la fameuse croix celtique ; le second est sa prolongation paramilitaire.

La photo qui a conduit à l’exclusion de Gabriac, à droite
L’Œuvre française est devenue le refuge des amis de Bruno Gollnisch qui ont été exclus par Marine Le Pen du FN. Yvan Benedetti, ancien bras droit de Gollnisch, dirige l’Œuvre française, mais sa star est Alexandre Gabriac, conseiller régional Rhône-Alpes élu en Isère, exclu du Front après la diffusion d’une photo où on le voit faire le salut nazi.
Manuel Valls, pour justifier la dissolution de l’Œuvre française, a expliqué qu’elle était « une association qui propage une idéologie xénophobe et antisémite, des thèses racistes et négationnistes, qui exalte la collaboration et le régime de Vichy, et qui rend des hommages réguliers au maréchal Pétain, à Brasillach ou à Maurras ».
Mais à vrai dire, ce n’est pas très nouveau. L’Œuvre française a toujours été ouvertement raciste, antisémite et révisionniste. Dans les années 90, son fondateur Pierre Sidos pouvait clamer sans que l’Œuvre soit dissoute : « Pour moi, un Français, c’est un Blanc ! » Il fut un temps où l’Œuvre française flirtait même avec le terrorisme.
La nouveauté, c’est la médiatisation récente de l’Œuvre française et de sa branche jeunesse. Alexandre Gabriac a ainsi eu les honneurs de M6, de France 2 et de Canal+. « Une médiatisation sans commune mesure avec l’importance de son groupuscule », constate Rue89 Lyon.

Qui est Pierre Sidos ?

L’Œuvre française est au départ une affaire de famille. Pierre Sidos est le fils d’un collaborateur issu des Jeunesses patriotes, François Sidos, fusillé à la Libération. Avec ses deux frères et quelques autres fascistes, il a co-ondé le parti Jeune Nation en 1949, qu’il a dirigé.
C’est à partir de ce moment qu’apparaît la croix celtique comme symbole de l’extrême droite, succédané de la swastika, symbole interdit. La croix figurait, sous Vichy, sur les bérets et papiers à en-tête des « équipes nationales », mouvement de jeunes pétainistes. Mais c’est Jeune ? ation qui en a fait le nouveau symbole post-Seconde Guerre mondiale du nationalisme en Europe. La croix a été reprise par de nombreux mouvements depuis.

Le cousinage des logos de l’extrême droite
Jeune Nation, dont l’objet affiché est de renverser la République, est dissout en mai 1958 par un décret du gouvernement Pflimlin, à la suite du putsch d’Alger. Sidos essaie de le faire renaître, sous le nom de Parti nationaliste, mais ce nouveau groupuscule est de nouveau dissout. Puis il participe à la naissance d’Occident, avant d’en être exclu.

Pierre Sidos jeune
Sidos a également fricoté avec l’OAS pendant les années 60 (ce qui lui a valu de faire un peu de prison). Il a même été impliqué dans l’attentat du petit Clamart : il reconnaît lui-même avoir rencontré le colonel Bastien-Thiry, qui a organisé l’attentat, et lui avoir fourni des armes.
Puis, en 1968, il fonde l’Œuvre française. Le 6 février, bien sûr.
Un homme avec une tête de monsieur Tout-le-monde, parlant avec des formules onctueuses et policées, mais toujours nauséabondes. Il ne dit pas ’« les médias » mais « les grands moyens de communication sociale » et pour dire « des juifs », il cisèle ses mots ainsi : « les personnes qui se réclament du groupe socioculturel israélite ». Un peu comme Le Pen, dont il est de la même génération (il est né en 1927, un an avant Le Pen) et avec lequel il était ami dans les années 50.
Sidos organise son mouvement de façon paramilitaire, avec des « camps-écoles » nationalistes pour former ses troupes. La carte de membre de l’Œuvre française comporte des gommettes qui sont autant de citations de bravoure ou de dévouement :
  • vertes pour ceux qui ont fait un « camp-école » ;
  • jaunes pour ceux qui ont fait un don important ;
  • bleues pour ceux qui ont assisté au congrès annuel ;
  • rouges pour les sacrifices « de sang ou de liberté ».

La carte de membre à l’Œuvre française (Capture d’écran de l’INA)
En 1981, l’Œuvre française était le parti le mieux organisé à l’extrême droite, selon cette enquête (vidéo ci-dessous) de l’époque consacrée aux fascistes européens.
« L’ordre noir », enquête de 1981
A partir de 15’
Dans les années 1990, plusieurs sympathisants de l’Œuvre française ont été soupçonnés de préparer un attentat contre Patrick Gaubert, vice-président de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) et conseiller de Pasqua (à ne pas confondre avec son frère Thierry, le mis en examen de l’affaire Karachi).
Des sympathisants de l’Œuvre française soupçonnés d’un attentat contre Patrick Gaubert
Journal de France 2 de 1993
Ce sont également des sympathisants de l’Œuvre française qui ont tué Brahim Bouarram, poussé dans la Seine lors d’une manifestation FN à Paris le 1er mai 1995.
Yvan Benedetti a succédé à Sidos à la tête de l’Œuvre française en février 2012. Bras droit de Gollnisch, conseiller municipal FN de Vénissieux, Benedetti s’est déclaré un jour « antisioniste, antisémite, antijuif ». Une déclaration qui a conduit à son éviction du FN.
Avec Alexandre Gabriac, autre exclu du FN, il a fondé les Jeunesses nationalistes en octobre 2011, prolongement paramilitaire de l’Œuvre française.
C’est cet autre groupuscule qui a été dissout ce mercredi par décret. Valls a présenté les Jeunesses nationalistes comme une organisation « qui propage elle aussi la haine et la violence, qui exalte la collaboration, qui rend hommage à des miliciens ou à des Waffen SS, avec pour certains de ses membres aussi des saluts hitlériens. Les JN sont en quelque sorte la branche activiste de l’Œuvre française ».
Gabriac a aussitôt réagi sur Twitter.
Pierre Sidos, 86 ans, n’a quant à lui rien renié de ses passions de jeunesse. Dans une longue interview accordée à David Doucet pour la revue Charles, il décrit Hitler comme « le Napoléon allemand », Mussolini « le dernier des Césars » et parle du « mythe de la Shoah ».

mardi 23 juillet 2013

Pour ou contre Hitler : le prochain sondage du Point.fr

Source : Rue 89

BILLET
Belle mise en abyme de la connerie ce mardi matin. Comme si celle de Gilles Bourdouleix ne suffisait pas, nos confrères du Point.fr ont décidé de lui emboîter le pas. En publiant le beau « sondage » que voilà.

Capture d’écran du sondage du Point.fr
Les lecteurs sont invités à donner leur avis sur la saillie du député-maire de Cholet, « Hitler n’en a peut-être pas tué assez » :
  • 1ère proposition : « Cette phrase est intolérable : une apologie de crime contre l’humanité que même Jean-Marie Le Pen n’aurait pas osé prononcer. »
  • 2e proposition : « Ces mots sont excessifs, mais ils traduisent l’exaspération des élus et des Français de voir des gens du voyage s’installer n’importe où. »
  • 3e proposition : « Cette polémique permet d’évacuer le vrai problème : oui, les Roms et les gens du voyage sont une nuisance et un danger. Et le gouvernement ne fait rien. »
  • 4e proposition : « Je n’oserai jamais le dire, mais j’approuve cette phrase. »
Sondage alternatif : la direction du Point...
  • souffre d’une insolation sévère,
  • a abusé du rosé,
  • est prête à tout pour faire du clic,
  • prend ses lecteurs pour des écervelés.
Post-scriptum :
Protestation des journalistes du Point
Dans une lettre de protestation qui circule en interne, la société des rédacteurs du Point « regrette vivement qu’un tel sondage ait pu être proposé sur le site » : « Certes, un média doit pouvoir poser toutes les questions, même celles qui fâchent. Mais il doit le faire dans le respect de la loi et des personnes. Avec un tel sondage, nous offrons une tribune aux positions les plus xénophobes, voire génocidaires, et accréditons ainsi l’idée que le Point est devenu un média proche de la droite extrême. En plus de quarante ans d’existence, le Point a toujours défendu des valeurs libérales et républicaines. Les journalistes du Point ont été engagés sur cette base. Le Point ne doit pas s’écarter de ses valeurs fondamentales. D’une manière générale, la SDR souhaite que les sondages publiés sur le Point.fr soient systématiquement analysés et la position du Point précisée. »
A 12h43, le journal a publié les « explications » suivantes :
« Le Point s’est livré à l’exercice de beaucoup d’organes d’information : un micro-trottoir sur la Toile. [...] Il donne une photo de l’état de l’opinion à un instant T.
Un journaliste ne s’interdit de poser aucune question, et surtout les plus dérangeantes ou les plus “sensibles”. Et les réponses ne présument pas des positions politiques, culturelles ou esthétique[s] du Point. »
Sublime décontraction.
A 15h35, quelqu’un, au Point, finit par recouvrer la raison. Un grand rétropédalage est engagé. Des excuses sont formulées. Et le sondage est supprimé.
« Nous comprenons [...] que cette question ait pu choquer et nous excusons auprès de nos lecteurs. Pour cette raison, nous avons supprimé le sondage. »