samedi 26 octobre 2013

Dans les facs, une revue promet la mort aux « gauchistes »

C'est un seize-pages qui est diffusé, ici ou là, sur certains campus, sous le label "Action Française Universitaire" (AFU). Il se présente comme un "hebdo intelligent et violent", référence claire à la phrase de Maurras : "Nous devons être intellectuels et violents". Le portrait du chantre du nationalisme intégral figure d'ailleurs, lui aussi en "une", à côté, notamment, du nom de Theodore Kaczynski. Ce célèbre terroriste américain, surnommé Unabomber, se réclamait de la lutte contre le progrès technologique.
"Une" de l'Action française universitaire. DR
Mais c'est surtout le titre principal choisi  pour son premier numéro qui retient l'attention: "Tuons tous les gauchismes". Pour la petite histoire, le titre initial était: "Tuons tous les gauchistes", rapidement amendé quand l'auteur a réalisé qu'il tombait sous le coup de la loi. Ce rédacteur perspicace n'est autre que Rodolphe Crevelle, qui déborde d'initiatives ces derniers temps. Ce vieux routier de l'extrême droite radicale au passé sulfureux s'est signalé en 2012 en lançant le Lys Noir, revue d'extrême droite "anarcho-royaliste" et en participant à la liste anti-radars pour les législatives dans l'Hérault. Plus récemment, c'est une autre publication ultra-confidentielle de son cru, la revue l'Arsenal, qui évoquait un projet de putsch militaire durant le mouvement contre le mariage homosexuel (Le Monde du 7 juin).
Par ailleurs, Rodolphe Crevelle s'était lié à Troisième Voie, l'organisation de Serge Ayoub, avant sa dissolution à la suite de la mort de Clément Méric en juin.
Dans son long éditorial, Crevelle prédit que "cela va mal se terminer pour l'oligarchie gauchiste des facs et d'ailleurs". Avant de demander à ses ouailles d'envoyer aux gauchistes "des photos de Benito [Mussolini] et [sa maîtresse] Clara Petacci pendus à un croc de boucher... Car c'est comme cela qu'ils vont tous finir avec leurs femmes également délicieuses..."
Suit une longue liste de menaces. "C'est 'à la vie à la mort' si on les chope (...). Nous trouverons beaucoup d'alliés chez les immigrés pour leur faire la peau (...). Le gauchiste sait que nous avons la majorité des gens et des flics et des militaires avec nous", s'avance encore Crevelle.
Une obsession qui n'est pas nouvelle, puisque, en septembre déjà, le Lys noir titrait : "Faut-il envisager de tuer les gauchistes?"
 Deux militantes de l'UNEF agressées
Comme d'habitude avec Crevelle, il y a une manip'. L'AFU dont il se réclame n'a rien à voir avec l'Action française étudiante, émanation de l'Action française (AF). Crevelle veut profiter de la proximité d'appellation pour recruter plus facilement, ce qui n'a pas manqué de plaire à la rue Croix-des-petits-Champs, siège historique de l'AF. Ce d'autant plus que l'UNEF vient de déposer plainte contre l'AFU pour "incitation à la haine et à la violence".
En moins d'une semaine, deux étudiantes parisiennes de l'UNEF (proche du PS) ont été agressées et menacées de façon quasi similaire – "On ne veut pas de vous sur les facs. On connaît ton adresse. Si tu continues, on te viole.  On te défoncera, t'es qu'une gauchiste", selon un responsable national du syndicat étudiant. L'une d'elles a reçu des coups de cutter au pied de son domicile. L'UNEF juge que la revue AFU de Crevelle a théorisé ces agressions. Les deux militantes agressées ont déposé plainte, précise-t-on à l'UNEF.
De son côté, l'Action française - la vraie- a réagi par un communiqué laconique de son secrétaire général Olivier Perceval:  " Quelques individus, certainement manipulés, ont cru pouvoir utiliser le titre d’ AFU (Action Française Universitaire) pour déverser un tas d’immondices sur quelques facs, appelant à la violence sur le ton qu’employaient jadis les nervis de l’extrême gauche pour terroriser le bourgeois. L’Action française dénonce cette tentative de récupération de notre appareil étudiant qui est totalement étranger à ces divagations.  Il ne peut s’agir de notre point de vue que d’une grossière manœuvre destinée probablement à faire tomber notre organisation en obtenant son interdiction. Bien sûr, comme tout crime ne peut rester impuni, l’Action française répondra à cette agression par tous les moyens dont elle dispose, même légaux.

jeudi 24 octobre 2013

30 ANS DE PRISON, 30 ANS DE RÉSISTANCE!

Ce samedi 26 octobre 2013, une manifestation pour la libération de Georges Abdallah est organisée à Lannemezan. Rendez-vous à 14h devant la Gare de Lannemezan suivi d'une marche et d'un rassemblement avec les prises de paroles des organisations et collectifs solidaires devant la Centrale de Lannemezan.
Nous n'oublions pas les prisonniers politiques basques incarcérés dans la même prison avec Georges et tou-te-s les prisonnier-ère-s sociaux criminalisé-e-s par la "justice" et le système capitaliste. La solidarité de classe est notre arme!
Collectif de solidarité avec Georges Abdallah au Pays Basque
(Extrait) DÉCLARATION DE GEORGES ABDALLAH
AU PROCÈS DU 26 FÉVRIER 1987 (PARIS)
L'anéantissement des régions périphériques aux centres impérialistes
"Ne pas commenter la nature de votre Cour ne veut nullement dire cautionner son illégitimité, sans occulter non plus sa parfaite légalité qui illustre à juste titre le gouffre qui sépare votre monde légal de notre monde réel; représentation authentique de la paix instaurée par votre système, maintenue par l'anéantissement de millions d'hommes dans nos régions des périphéries.
Une "Paix" et une "légalité" imposée par le système criminel capitaliste
En dépit des souffrances de tous les peuples de la terre, vos patron-ne-s imposent la paix et la légalité de leur système criminel dont la guerre fait partie intégrante ; mais vous vous trompez si vous espérez que la guerre ne dépassera jamais plus les régions des périphéries.
40 ans après la Libération de Paris
40 ans après la libération de Paris, on voit persister dans votre pays (l'État français) une référence quasi obligée de tous vos patron-ne-s aux années d'Occupation, référence mystifiante, larmoyante et vantarde ; elle occulte d'une part la lâcheté de tous ceux qui se foutaient des porteurs de l'étoile jaune, et qui n'ont découvert leur virilité qu'en soutenant les escrocs qui exploitent les terribles souvenirs d'Auschwitz et d'autres crimes de votre système ; et d'autre part, elle occulte aussi les raisons des actions illégales de ces "terroristes lépreux" de l'Affiche Rouge (1) et de leurs Camarades qui sauvaient l'honneur de votre pays en se battant héroïquement contre l'ordre des criminels et de leurs fantoches. Il-elle-s se sont battu-e-s ici en France et ailleurs. Il-elle-s attaquaient là où il-elle-s pouvaient, foulant aux pieds toute légalité qui entravait leur légitime combat.
4 ans d'Occupation de l'hexagone au Liban...
4 ans d'Occupation de votre hexagone ont mis en lumière la criminelle légalité de votre système impérialiste et ont comblé d'honneur tous ceux qui s'étaient attachés à la légitimité de le combattre.
(...) cela ne nous empêche pas d'espérer voir ressurgir de "nouveaux lépreux", beaucoup plus nombreux, dont le mouvement soit dépourvu des "Massu" (2) et qui s'engagent dans le même combat des "pestiférés" du Moyen et Proche-Orient, de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique centrale pour mettre un terme à la légalité de votre paix garantie par la stratégie d'anéantissement de vos patron-e-s dans nos régions périphériques. Heureusement, l'actualité ne dément pas nos espoirs."
Notes.
(1) L'Affiche Rouge: cette affiche de propagande nazie a été placardée en France afin de stigmatiser l'origine étrangère et juive -dans le contexte de la condamnation à mort- de 23 membres des Francs-Tireurs et Partisans-Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI): le réseau dit "Manouchian" de la région parisienne, suivie de leur exécution, le 21 février 1944.
Le réseau Manouchian était constitué de 23 résistant-e-s communistes, dont 20 étrangers, des Espagnols rescapés de Franco, enfermés dans les camps français des Pyrénées, des Italiens résistant au fascisme, Arméniens, Juifs surtout échappés à la rafle du Vel'd'Hiv de juillet 1942 et dirigé par un Arménien, Missak Manouchian. Il faisait partie des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée.
La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Nazis allemands ont fait figurer sur l'affiche rouge :
-Celestino Alfonso (AR), Espagnol, 27 ans
-Olga Bancic, Roumaine, 32 ans (seule femme du groupe, décapitée en Allemagne le 10 mai 1944)
-Joseph Boczov [József Boczor; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans - Ingénieur chimiste
-Georges Cloarec, Français, 20 ans
-Rino Della Negra, Italien, 19 ans
-Thomas Elek [Elek Tamás] (AR), Hongrois, 18 ans - Étudiant
-Maurice Fingercwajg (AR), Polonais, 19 ans
-Spartaco Fontano (AR), Italien, 22 ans
-Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans
-Emeric Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans - Ouvrier métallurgiste
-Léon Goldberg, Polonais, 19 ans
-Szlama Grzywacz (AR), Polonais, 34 ans
-Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans
-Césare Luccarini, Italien, 22 ans
-Missak Manouchian (AR), Arménien, 37 ans
-Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans
-Marcel Rayman (AR), Polonais, 21 ans
-Roger Rouxel, Français, 18 ans
-Antoine Salvadori, Italien, 24 ans
-Willy Schapiro, Polonais, 29 ans
-Amédéo Usséglio, Italien, 32 ans
-Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans
-Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans
(2) Général Massu: militaire français, ancien "résistant" face à l'Occupation nazie en France et fasciste membre actif de la Guerre Sale (Écoles française des Escadrons de la mort: Terreur d'État militaro-politique, administrative et constitutionnelle) mise en oeuvre contre les populations civiles depuis la Guerre d'Indochine puis institutionnalisée lors de la Bataille d'Alger et exportée partout dans le monde par l'État français, jusqu'à ce jour. En Algérie, le Général Massu a directement sous ses ordres: Roger Trinquier (théoricien de la Doctrine fasciste de "La guerre moderne",1961) et Paul Aussaresses (3) et il supervise la mise en place et l'exécution du Programme de Guerre Sale (tortures, dispartions et assassinats massifs visant la population civile).
(3) Paul Aussaresses: militaire fasciste français. Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe au Jedburgh en vue de coordonner les opérations de "résistance" dans les territoires occupés par l'armée allemande. Il participe à la création du 11e Choc, le bras armé du SDECE (l'ancêtre de la DGSE), avant de prendre part à la guerre d'Indochine puis à la guerre d'Algérie. Après la guerre, il enseigne les techniques de contre-insurrection à Fort Bragg, aux États-Unis, avant d'être promu colonel et d'être nommé à la section française de l'état-major international de l'OTAN. Il est ensuite nommé attaché militaire au Brésil en 1973 durant la Dictature militaire au Brésil, où il enseigne au CIGS de Manaus. Aussaresses a travaillé par la suite comme vendeur d'armes pour l'entreprise Thomson.

jeudi 17 octobre 2013

La poussée du Front National expliquée par des chats

Source: Brain magazine

Lorsque Jean-Marie Le Pen était le chef du Front National, il faisait peur aux gens parce qu'il était méchant.


Alors sa fille a décidé de changer un peu d'apparence pour faire moins peur.


Elle a fait beaucoup d'efforts à la télévision et à la radio pour faire la mignonnne gentille.


Du coup les journalistes la trouvent mignonne et l'invitent tout le temps pour des interviews.


Ils trouvent qu'elle aborde les vrais problèmes de la France.


C'est normal : elle n'a pas besoin d'idées nouvelles, elle a déjà celles du 19ème siècle ou des années 30-40 qui sont très bien.


Par exemple le Front National propose de remettre des personnes armées aux frontières pour empêcher les ennemis de passer.


Ou alors d'arrêter de nourrir et soigner les étrangers et les pauvres pour faire des économies.


Ou bien de vivre à l'écart des autres races qui nous veulent du mal.


Marine Le Pen trouve que c'est aux autres cultures de s'adapter à nous si elles peuvent.

mardi 15 octobre 2013

Sexisme:Un conseiller général divers droite veut renvoyer les femmes en cuisine

Source: LeLab

La parité ne s'impose pas partout avec la même facilité. Dans l'Aisne, un élu du Conseil général a son avis sur la question et ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée de la parité dans ces assemblées représentatives du département.

Bernard Ronsin, élu divers droite du canton de Crécy-sur-Serre, comme l'explique au Lab le Conseil général, et maire de la commune, juge que les femmes seraient mieux en cuisine qu'aux côtés des conseillers généraux.

Comme le rapporte l'Aisne Nouvelle, dans un article remarqué par Marie Gallet, secrétaire fédérale à la rénovation au PS de l'Aisne, Bernard Ronsin estime que les femmes n'ont pas vraiment envie de faire de la politique et que la réforme va les forcer à s'engager :
C'est une connerie (...) on va forcer les femmes à faire de la politique alors qu'elles n'en ont pas forcement envie.

Et pour lui, certaines lui "pourrissent" la vie, comme dans son métier de forgeron, raconte-t-il :
Dans ma profession, j'ai affaire à de plus en plus de femmes. Il y en a de très compétentes, mais elles nous pourrissent la vie. Elles seraient mieux avec des casseroles à faire de la confiture. 
L'élu est interrogé sur la nouvelle loi qui va imposer la parité dans les conseils généraux.

Adopté avant l'été, la réforme instaure l'élection dans chaque canton d'un binôme homme-femme. Automatiquement, la parité sera alors respectée dans ces assemblées qui font office de mauvais élève de la parité avec seulement 13,8% de femmes.

Lasa ta Zabala : 30 URTE

Gaur gauean 30 urte beteko dira GALek Joxi Zabala eta Joxean Lasa Baionan bahitu eta, Donostiako La Cumbre jauregian torturatu ondoren, Busoten (Alacant) eraileta kare bizitan estalita lurperatu zituztenetik. Askapenerako Talde Antiterroristak (GAL gazteleraz) egin zuen lehen atentatua izan zen. Gaur egun Patxa bezala ezagutua den plazan den margoak bi militanteak bahitu zituzten tokia gogorarazten du. Bi gazteak Baiona Ttipiko karriketan zehar eguna pasa ondoren gauean lagunekin elkartu eta Arrangoitzeko bestetara joateko asmoa zutelarik bahitu zituzten. Urteetan zehar bi errefuxiatuen hilketen ikerketak ez zuen aitzinamendu handirik ezagutu. Gorpuak 1985ean agertu ziren baina ez ziren hamar urte berantagora arte identifikatu. 1995. urtean auzia Auzitegi Nazionalean aztertu zen eta orduan agerian gelditzen hasi zen Guardia Zibilak izan zuen parte hartzea. Julen Elgorriaga, Angel Vaquero, Enrique Dorado, Felipe Bayo eta Enrique Rodriguez Galindo izan ziren zigortuak. Galindo generalak 71 urterako gartzela zigorra hartu bazuen ere duela 10 egun aske utzi zuten. Erakunde parapolizialaren buru izan zen generala aske uztea "Domina bat eman baliote bezala da" salatu du Axun Lasa, Joxeanen arrebak. Bi gazte tolosarren omenez ekitaldi ezberdinak egiten ari dira 30. urteurren honetan. Joan den ostiralean "Kareak erre ez duena" agerraldi poetikoa izan zen eta bihar Tolosako Olarrain auzoko monolitoaren aitzinean omenaldia eginen da. Entzun Info7 irratian Pili Zabala, Joxiren arrebari eta Axun Lasa, Joxeanen arrebari, egin dizkioten elgarrizketak.

Bi gazteak desagertu ziren egunetan inork ez zekien noren eskutik heldu zen bahiketa, oraindik GAL ez baitzen ezaguna, baina bertze talde parapolizialak ezagunak ziren janeko, Triple A, Los guerrilleros de Cristo Rey edo Batallon Vasco Español bezalakoak.

Egun batzuk berantago Joxe Mari Larretxea atxilotu nahi zuten Guardia Zibileko kide batzuen atxiloketak bi militanteen familia eta hurbilekoak haien desagerpenaren errudunak non bilatu behar zituzten segurtatzen joaten da.

Abenduan Segundo Marey hendaiarraren bahiketa ordura arte ezezaguna zen GAL taldeak bere gain hartu zuen.

1984ko urtarrilean Ser irrati kateko Alacanteko egoitzan dei anonimo batek Lasa eta Zabalaren hilketa egun horretan egin izana bere gain hartzen du. Baina informazio honek ez zuen oihartzun handirik izan. 1985ean Alacanteko Bussot herrian bi gorpu atzeman zituzten, baina inork ez zuen loturarik egin. Bi gorpuak karean lurperatuak izan baitziren ez ziren ezagutzen ahal. Hala ere gorpuak buruan jasotako tiro batez hilak izan zirela erakusten zuen, eta gogorki torturatuak izan zirela hil aitzin.

Hamar urte berantago erretretan zen polizia batek lotura egin zuen gorpuak eta Lasa eta Zabalaren arteko desagerpenaren artean. Handik guttira inkestak erakutsiko du bi gazteak Donostia erdialdean Barne ministroak duen eraikin batean bahituak izan zirela eta 15 bat Guadia Zibil izan direla bahiketari eta torturei lotuak. Bertako buru Galindo zen.

Axun Lasaren arabera "Justiziak bere lana egin du, inkesta egina izan da, prozesua eta zigorrak. Gero usteldu da dena". Zigortuak izan ziren Guardia Zibilak kalean utzi baitituzte.

Ehorzketa eta omenaldia

Gorpuak identifikatu eta egun gutxitara bi gazte tolosarren gorpuak Hondarribiko aireportura ailegatu ziren. Bertara hilkutxak laguntzeko hurbil zen jendea andanaren kontrako erasoa egin zuen Ertzaintzak. Poliziak hilkutxak konfiskatu zituen eta hilerrian poliziak familia eta lagunak gorpuetatik hurbiltzea debekatuko die.

Gaur familiak omenaldi ofizialean ezin izanen dutenez parte hartu bihar Tolosako monolitoan eginen den ekitaldian hartuko dute parte. "Loreak utziko ditugu, gure baitara bilduko gara eta jendea gurekin elkartuko da, baina Omenaldi bat egitea debekatu egin digute" azaldu du Axun Lasak.

Bahiketaren 25. urteurrenean bi gazte tolosarren alde eginiko omenaldia debekatu zuen Garzon epaileak eta Ertzaintzak bortizki bete zuen bere agindua. Sei pertsona atxilotuak izan ziren eta hainbat zaurituak.

Axun Zabalak "egiteko aniz" balela aldarrikatu du, eta ez bakarrik egia ezagutu dadin, "bizikidetzaren" eremuan ere.

"Kareak erre ez duena" eta ekitaldia
Musika, ikus-entzunezkoak, dantza... ekitaldi poetikoa baino gehiago izan zen ostiralean Tolosako Leidor antzokiak hartu zuen "Kareak erre ez duena" ekitaldia. Lasa eta Zabala erail zituztenetik 30 urte betetzen diren honetan, sentipenak larruazalera ekarri zituzten.

Urteurrenaren karietara eginiko ekitaldian Joxi Zabalaren eta Joxean Lasaren senitarteko anitz izan ziren, baita Gipuzkoa osotik etorritako jendea ere, emanaldi poetikoa baino gehiago izan baitzen Tolosakoa. Oiartzundik bertaratutako bikote batek esan zuen bezala, "Joxi eta Joxean eta beren familiak omentzera gatoz; bada garaia". Galindo ere izan zen batzuen ahotan.

Emanaldia zuzenean ikusteko lehen eta azken aukera izan zuten Tolosakoa, ez baita errepikatuko. Poesia, bideoa, musika, kantua eta dantza uztartu zituen ikuskizuna zulo baten bila egindako bidaiarekin hasi zen: "Eta, ibilian, bideak agerian jarriko ditu bakoitzak bere barruan daramatzanak. Bila hasiz gero, gainera, zulo bat inoiz ez dator bakarrik... Eta zulo gehiagorekin topo egingo dugu", esan zuten.

Horretaz gain, bihar, urriaren 16an, 19.30ean Tolosako Olarrain auzoko monolitoaren aitzinean 30. urteurren ekitaldia egingo da.