vendredi 29 novembre 2013

20 antifascistes detenus à Madrid





Hier,la police espagnole a arrêté une 20 d'antifascistes ,à Madrid.Elles font suite aux affrontements du 20 novembre à l'université de droit Complutense,contre un rassemblement de nazis.
Un rassemblement était organisé hier soir ,et la police a chargé contre les manifestants venus soutenir les détenus.Pour terminer avec des nouvelles arrestations.

mardi 26 novembre 2013

Arrestation de Carlos Rivas,chanteur de Nucleo Terco.

Communiqué de Nucleo Terco:
Ayer lunes 25 de noviembre fue detenido nuestro cantante y camarada Carlos Rivas por parte de la Policia Nacional, acusándolo falsamente de distintos delitos. Actualmente se encuentra en los calabozos de Moratalaz (Madrid) hasta mañana a las 13:00 que será puesto a disposición judicial. Os convocamos mañana miércoles 27 a las 13:00 en los juzgados de Plaza de Castilla.

Notre solidarité totale avec Carlos
Carlos askatu !

Slovaquie: émotion après la victoire électorale d’un néonazi

Source : Liberation (sic)


Le gouverneur régional slovaque Marian Kotleba à Banska Bystrica le 24 novembre 2013
Le gouverneur régional slovaque Marian Kotleba à Banska Bystrica le 24 novembre 2013 (Photo AFP)

L’élection surprise à un poste de gouverneur régional en Slovaquie d’un néonazi connu pour son discours antirom, a suscité une vive émotion au sein des organisations humanitaires et de la communauté juive.
La victoire dimanche de l’ultra-nationaliste Marian Kotleba, 36 ans, élu gouverneur de la région de Banska Bystrica, dans le centre de la Slovaquie, intervient alors que plusieurs partis d’extrême droite en Europe viennent de décider d’unir leurs forces en vue des élections européennes de mai 2014.
Le Congrès juif européen basé à Paris a appelé lundi les responsables de l’UE à créer un plan d’action contre les partis politiques néonazis «avant qu’il ne soit trop tard».
«Les néonazis remportent de nombreuses victoires politiques et utilisent le système démocratique contre les démocrates. La démocratie doit se défendre», a déclaré son président Moshe Kantor dans un communiqué.
M. Kotleba, qui parle de l’OTAN comme d’une organisation «terroriste» et veut réintroduire la devise slovaque à la place de l’euro, est un admirateur de l’ancien président slovaque Jozef Tiso qui avait accepté d’envoyer des dizaines de milliers de juifs dans les camps de la mort quand la Slovaquie fut un Etat fantoche sous la coupe de l’Allemagne nazie.
Cet ancien instituteur, ex-leader du groupe d’extrême droite «Communauté slovaque», dirige actuellement le petit parti nationaliste «Notre Slovaquie», dont les membres portent des uniformes inspirés des modèles des nazis de la Seconde guerre mondiale.
Il a été interpellé à plusieurs reprises et mis en examen pour ses propos extrémistes, principalement dirigés contre la minorité rom de Slovaquie, mais les poursuites ont été par la suite abandonnées.
Antirom
Alors que le pays traverse une phase de ralentissement économique, Marian Kotleba qualifie les Roms de «parasites» et menace d’expulser ceux qui occupent un bidonville non autorisé sur un terrain qu’il a récemment acheté à Krasnohorske Podhradie (Est).
Il a battu au second tour des élections régionales ce week-end son rival du parti social-démocrate au pouvoir Smer-SD Vladimir Manka, par 55,5% des voix contre 44,5%.
Le Premier ministre Robert Fico, chef du parti Smer, qui s’était dit persuadé que M. Manka remporterait la victoire, a blâmé les médias et les partis de centre-droit pour ce résultat.
M. Kotleba pourrait utiliser le fauteuil du gouverneur comme un «point de départ pour construire un soutien au niveau national et se lancer dans les élections générales en 2016», a commenté pour l’AFP Marian Lesko, un analyste politique de l’hebdomadaire Tendance de l’entreprise.
Le président Ivan Gasparovic s’est déclaré «surpris du résultat», estimant qu’il s’agissait d’un «avertissement pour les hommes politiques qui ne doivent pas rester insensibles et indifférents aux problèmes auxquels les gens sont confrontés depuis longtemps».
«Je ne suis pas du tout surprise de la victoire de Kotleba», a déclaré à l’AFP Marina Galisova, une résidente de Banska Bystrica.
«Je connais des gens qui ont voté pour lui, ils ne sont pas vraiment racistes, ils sont juste frustrés par l’incapacité des politiciens à résoudre leurs problèmes», a-t-elle estimé, ajoutant qu’elle méprisait Kotleba pour ses opinions extrémistes.
M. Kotleba est apparu dans un seul débat pré-électoral télévisé, où il a exigé des coupes dans les prestations sociales pour la minorité rom.
Environ la moitié des 400.000 Roms de Slovaquie sont pleinement intégrés dans la société tandis que le reste vit dans quelque 650 bidonvilles sans eau ni électricité, situés pour la plupart dans l’est de la Slovaquie.
«Tout le monde est perdant dans ces élections. Le succès de Kotleba est le résultat de la haine, de l’impuissance et de la frustration à l’égard des politiciens», estimait lundi le grand quotidien slovaque SME.
La Slovaquie, 5,4 millions d’habitants, membre de l’Union Européenne depuis 2004 et de la zone euro depuis 2009, a enregistré une croissance de 2% l’an dernier et espère +0,8% cette année, alors que le taux de chômage y atteint 14%.

mercredi 13 novembre 2013

Point de vue antifasciste à la gauche abertzale

Le 9 novembre 1938,les nazis commençaient la traque des juifs, tziganes, homosexuel-le-s, opposants politiques, etc... finir, comme tout le monde le sait, dans les camps de la mort ! 9 novembre 2013, en europe, la chasse aux ROMs et aux sans-papiers perpétuée par Valls, la stigmatisation des musulmans, l'homophobie, la lesbophobie, l'omniprésence du sexisme et du racisme dans les hautes sphères des Etats et en général la montée des idées nauséabondes de l’extrême-droite nous montrent que le fascisme n'a pas disparu! Il est bien vivant et encore plus depuis ces dernières années.
A l'occasion de la commémoration de cette date, plusieurs rassemblements étaient organisés en europe, dont 2 en Euskal Herria (Baiona,Bilbo) à l'appel de sare antifaxista. Et c'est là où je veux en venir.
Pour prendre le cas du pays Basque, comment expliquer le manque de présence, d'investissement de la part des mouvements, partis, personnes se réclamant de la gauche révolutionnaire, progressiste, soit disant incontournables dans la vie sociale de ce pays? Le manque de solidarité tout court ! Comme, pour prendre un exemple, votre insignifiante présence lors des manifs pour le mariage pour tous. Il est peut être bon de se souvenir des origines, d'où la lutte a commencé. D’ou on vient. Les combats menés par les combattant-e-s Basques qui luttaient contre Franco pendant la guerre d'espagne, 1959 création d'ETA pour la reconnaissance du pays basque et lutte contre le fascisme, Années 70-80 les victimes des groupes para-policiers ou barbouzes d’extrême droite. Ainsi que la répression de la part des forces de polices des 2 états français ou espagnols. Plus globalement le système capitaliste, les institutions et idées fascisantes, racistes, qui nous oppriment dans notre quotidien, et chient sur nos libertés! Non, l'antifascisme n'est pas l'histoire d'un groupe, de mouvement ou de personnes. Qu'elle soit ici, à Berlin, Rome, Dublin ou ailleurs, la lutte contre les discriminations est la même. L'antifascisme ce n'est pas non plus une lutte isolée, confinée, mais sous cette banière sont englobées des luttes comme l'anticapitalisme, l'antisexisme ou contre toutes formes d'oppression. Je pense qu'il était bon de le rappeler.
Notre devoir de mémoire, de résistance, de combat passera par la solidarité! Et non pas par le mépris et l’indifférence.
C'est notre devoir, celui des femmes et hommes de ce pays. C'est l'affaire de tous et toutes !
Oroimena,duintasuna eta borroka, euskal herria antifaxista.
Joel.S

Elections :FHAINE au pays basque

Le Journal du Pays Basque révèle dans son édition du mercredi 13 novembre 2013 que le Front national de Marine Le Pen est sur le point d’investir deux candidats au Pays Basque, territoire dans lequel le parti est pourtant faiblement implanté.
Dans les deux communes, les têtes de liste ont déjà été désignées et formulent leurs premières propositions.

Tous et toutes,disons non au Fhaine !!!!!!

vendredi 8 novembre 2013

Rassemblement Bayonne 9 novembre :STop au fascisme,xenophobie et les discriminations !





9 novembre 1938 ,en Allemagne,débutait les persécutions contre les juif,tziganes,homosexuels,lesbiennes etc...par les nazis.C'est la nuit de cristal !
9 novembre 2013,comment ne pas faire le lien avec les persécutions des Roms,la montée de l'homophobie,lesbophobie,la montée de l’extrême droite en Europe et des idées nauséabondes en générale !
A l’occasion de la journée mondiale contre le fascisme,la xénophobie et les discriminations ,un rassemblement aura lieu à Bayonne,18h00 devant la mairie pour dire STOP !!!

jeudi 7 novembre 2013

L'évêque de Bayonne milite contre l'avortement aux Etats-Unis

Source :Sudouest et Planning familial


VIDEO - Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, se trouvait devant un centre d'avortement, à Washington, pour protester contre cette pratique. Le Planning familial s'insurge, aux côtés de l'association Les Bascos
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, se trouvait devant un centre d'avortement, à Washington.

Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, se trouvait devant un centre d'avortement, à Washington. (Patrick Berniere )





«Il est très important que nous nous tournions vers Dieu […] pour les empêcher de commettre ce crime, qu’elles refusent au plus profond d’elles-mêmes, dans leur conscience.» Ainsi s’exprime l’évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, au sujet des femmes qui avortent. Mgr Marc Aillet a tenu ces propos le 1er novembre, à Washington, devant un centre d’avortement
Coiffé d’un béret basque, il a pris la parole aux côtés de manifestants anti-IVG, dans le cadre de «40 Days for life», une campagne dite «pro-vie». Dirigé depuis 2004 par David Bereit, ce mouvement se félicite d’avoir empêché plus de 4000 avortements depuis 2007. Une pilule qui ne passe pas du côté du Planning familial Côte basque et de l’association LGBT (2) Les Bascos.
«Un an après un colloque controversé à Biarritz, les mêmes lobbies poursuivent leur mobilisation contre les droits des femmes et la liberté de choix en matière de sexualité », précisent-ils, dans un communiqué. « Faut-il rappeler que le droit à l’avortement est criminalisé en Pologne et en Irlande, menacé de recul en Espagne par les conservateurs, qui veulent revenir à la loi de1985, mis à mal par l’objection de conscience des médecins en Italie et par la politique d’austérité des états européens, qui continuent à opérer des coupes sombres en matière de santé, aggravant particulièrement la situation des femmes
Dans la nuit de samedi à dimanche, l’homme de foi est rentré des États-Unis, où il a passé ces quelques jours pour rencontrer des croyants américains, mais aussi pour militer. Désormais à Lourdes, pour l’assemblée plénière des évêques de France, il ne devrait pas répondre aux critiques par voie de presse.
«Si l’évêché brûle, il sera joignable, explique son service de communication. Mais a priori, il ne va pas entrer dans une polémique à ce sujet. Ce voyage était semi-privé. Mgr Aillet a, comme tous, sa liberté d’expression, qu’il faut respecter. Sachez aussi qu’il a rencontré des évêques américains, échangé avec eux sur l’évocation des catéchèses en France et aux États-Unis. Bref, réduire son voyage à cette question de l’avortement n’est pas approprié
Le Planning familial et les Bascos, eux, pensent surtout que c’est la condition de la femme qui est réduite.
(1) Une vidéo en témoigne.
(2) Lesbiennes, gays, bi et trans de France.


mercredi 6 novembre 2013

Russie : un immigré tué en marge d'une manifestation de nationalistes

Source:Le monde

 Ce meurtre, commis dans une banlieue de la ville, s'inscrit dans une série d'agressions commises lundi lors de la "marche russe" dans l'ex-capitale impériale, selon le site d'information locale Fontanka.ru. "Le corps d'un ressortissant d'un pays d'Asie centrale a été retrouvé vers 17 heures, portant des traces de blessure à l'arme blanche", a indiqué la police dans un communiqué, ajoutant rechercher des "suspects". La police n'a pas fait état explicitement à ce stade de motivations racistes.
Fontanka.ru a cependant décrit une agression commise, selon ses sources, en pleine rue par un groupe de jeunes nationalistes. La victime serait originaire d'Ouzbékistan, une des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale qui fournissent l'essentiel de la main-d'œuvre immigrée en Russie.
UNE SOIXANTAINE D'INTERPELLATIONS
"Vers 16 heures, le travailleur immigré de 51 ans est sorti de la cour de son usine. Au niveau du numéro 31 de la rue Karavaevskaïa, un groupe de dix adolescents l'a agressé. L'homme est mort des suites de ses blessures, les médecins légistes ont relevé quatorze blessures à l'arme blanche sur son corps", a indiqué Fontanka.ru. Les enregistrements de caméras de vidéosurveillance montrent des agresseurs portant "l'uniforme" caractéristique des ultranationalistes, dont des chaussures militaires, selon le site.
La police de Saint-Pétersbourg a fait état de la découverte lundi matin d'un autre immigré, originaire du Kirghizistan, mort de blessures à l'arme blanche, sans que la piste d'une agression raciste soit à ce stade évoquée. La "marche russe" avait eu lieu à Saint-Pétersbourg comme dans d'autres villes du pays à l'occasion de la journée de l'Unité du peuple, fête nationale russe. A l'issue de ce défilé qui a rassemblé environ 3 000 personnes à Saint-Pétersbourg (10 000 à Moscou), des groupes de jeunes gens ont agressé des passants en plusieurs endroits de la ville, selon Fontanka.ru. Une soixantaine de personnes ont été interpellées.
Le site renvoie à une vidéo présentée comme celle d'une agression commise dans le métro contre des passagers d'apparence "non russe". La "marche russe" s'est déroulée cette année dans un contexte de montée de la xénophobie, trois semaines après de violentes émeutes perpétrées contre des immigrés dans une banlieue de Moscou.
Ce meurtre, commis dans une banlieue de la ville, s'inscrit dans une série d'agressions commises lundi lors de la "marche russe" dans l'ex-capitale impériale, selon le site d'information locale Fontanka.ru. "Le corps d'un ressortissant d'un pays d'Asie centrale a été retrouvé vers 17 heures, portant des traces de blessure à l'arme blanche", a indiqué la police dans un communiqué, ajoutant rechercher des "suspects". La police n'a pas fait état explicitement à ce stade de motivations racistes.
Fontanka.ru a cependant décrit une agression commise, selon ses sources, en pleine rue par un groupe de jeunes nationalistes. La victime serait originaire d'Ouzbékistan, une des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale qui fournissent l'essentiel de la main-d'œuvre immigrée en Russie.
UNE SOIXANTAINE D'INTERPELLATIONS
"Vers 16 heures, le travailleur immigré de 51 ans est sorti de la cour de son usine. Au niveau du numéro 31 de la rue Karavaevskaïa, un groupe de dix adolescents l'a agressé. L'homme est mort des suites de ses blessures, les médecins légistes ont relevé quatorze blessures à l'arme blanche sur son corps", a indiqué Fontanka.ru. Les enregistrements de caméras de vidéosurveillance montrent des agresseurs portant "l'uniforme" caractéristique des ultranationalistes, dont des chaussures militaires, selon le site.
La police de Saint-Pétersbourg a fait état de la découverte lundi matin d'un autre immigré, originaire du Kirghizistan, mort de blessures à l'arme blanche, sans que la piste d'une agression raciste soit à ce stade évoquée. La "marche russe" avait eu lieu à Saint-Pétersbourg comme dans d'autres villes du pays à l'occasion de la journée de l'Unité du peuple, fête nationale russe. A l'issue de ce défilé qui a rassemblé environ 3 000 personnes à Saint-Pétersbourg (10 000 à Moscou), des groupes de jeunes gens ont agressé des passants en plusieurs endroits de la ville, selon Fontanka.ru. Une soixantaine de personnes ont été interpellées.
Le site renvoie à une vidéo présentée comme celle d'une agression commise dans le métro contre des passagers d'apparence "non russe". La "marche russe" s'est déroulée cette année dans un contexte de montée de la xénophobie, trois semaines après de violentes émeutes perpétrées contre des immigrés dans une banlieue de Moscou.