mercredi 6 novembre 2013

Russie : un immigré tué en marge d'une manifestation de nationalistes

Source:Le monde

 Ce meurtre, commis dans une banlieue de la ville, s'inscrit dans une série d'agressions commises lundi lors de la "marche russe" dans l'ex-capitale impériale, selon le site d'information locale Fontanka.ru. "Le corps d'un ressortissant d'un pays d'Asie centrale a été retrouvé vers 17 heures, portant des traces de blessure à l'arme blanche", a indiqué la police dans un communiqué, ajoutant rechercher des "suspects". La police n'a pas fait état explicitement à ce stade de motivations racistes.
Fontanka.ru a cependant décrit une agression commise, selon ses sources, en pleine rue par un groupe de jeunes nationalistes. La victime serait originaire d'Ouzbékistan, une des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale qui fournissent l'essentiel de la main-d'œuvre immigrée en Russie.
UNE SOIXANTAINE D'INTERPELLATIONS
"Vers 16 heures, le travailleur immigré de 51 ans est sorti de la cour de son usine. Au niveau du numéro 31 de la rue Karavaevskaïa, un groupe de dix adolescents l'a agressé. L'homme est mort des suites de ses blessures, les médecins légistes ont relevé quatorze blessures à l'arme blanche sur son corps", a indiqué Fontanka.ru. Les enregistrements de caméras de vidéosurveillance montrent des agresseurs portant "l'uniforme" caractéristique des ultranationalistes, dont des chaussures militaires, selon le site.
La police de Saint-Pétersbourg a fait état de la découverte lundi matin d'un autre immigré, originaire du Kirghizistan, mort de blessures à l'arme blanche, sans que la piste d'une agression raciste soit à ce stade évoquée. La "marche russe" avait eu lieu à Saint-Pétersbourg comme dans d'autres villes du pays à l'occasion de la journée de l'Unité du peuple, fête nationale russe. A l'issue de ce défilé qui a rassemblé environ 3 000 personnes à Saint-Pétersbourg (10 000 à Moscou), des groupes de jeunes gens ont agressé des passants en plusieurs endroits de la ville, selon Fontanka.ru. Une soixantaine de personnes ont été interpellées.
Le site renvoie à une vidéo présentée comme celle d'une agression commise dans le métro contre des passagers d'apparence "non russe". La "marche russe" s'est déroulée cette année dans un contexte de montée de la xénophobie, trois semaines après de violentes émeutes perpétrées contre des immigrés dans une banlieue de Moscou.
Ce meurtre, commis dans une banlieue de la ville, s'inscrit dans une série d'agressions commises lundi lors de la "marche russe" dans l'ex-capitale impériale, selon le site d'information locale Fontanka.ru. "Le corps d'un ressortissant d'un pays d'Asie centrale a été retrouvé vers 17 heures, portant des traces de blessure à l'arme blanche", a indiqué la police dans un communiqué, ajoutant rechercher des "suspects". La police n'a pas fait état explicitement à ce stade de motivations racistes.
Fontanka.ru a cependant décrit une agression commise, selon ses sources, en pleine rue par un groupe de jeunes nationalistes. La victime serait originaire d'Ouzbékistan, une des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale qui fournissent l'essentiel de la main-d'œuvre immigrée en Russie.
UNE SOIXANTAINE D'INTERPELLATIONS
"Vers 16 heures, le travailleur immigré de 51 ans est sorti de la cour de son usine. Au niveau du numéro 31 de la rue Karavaevskaïa, un groupe de dix adolescents l'a agressé. L'homme est mort des suites de ses blessures, les médecins légistes ont relevé quatorze blessures à l'arme blanche sur son corps", a indiqué Fontanka.ru. Les enregistrements de caméras de vidéosurveillance montrent des agresseurs portant "l'uniforme" caractéristique des ultranationalistes, dont des chaussures militaires, selon le site.
La police de Saint-Pétersbourg a fait état de la découverte lundi matin d'un autre immigré, originaire du Kirghizistan, mort de blessures à l'arme blanche, sans que la piste d'une agression raciste soit à ce stade évoquée. La "marche russe" avait eu lieu à Saint-Pétersbourg comme dans d'autres villes du pays à l'occasion de la journée de l'Unité du peuple, fête nationale russe. A l'issue de ce défilé qui a rassemblé environ 3 000 personnes à Saint-Pétersbourg (10 000 à Moscou), des groupes de jeunes gens ont agressé des passants en plusieurs endroits de la ville, selon Fontanka.ru. Une soixantaine de personnes ont été interpellées.
Le site renvoie à une vidéo présentée comme celle d'une agression commise dans le métro contre des passagers d'apparence "non russe". La "marche russe" s'est déroulée cette année dans un contexte de montée de la xénophobie, trois semaines après de violentes émeutes perpétrées contre des immigrés dans une banlieue de Moscou.